Chaque tentative de recueillir un nombre de poèmes dans une anthologie sera toujours ouverte à des critiques, surtout quand l’auteur fait semblant de sélectionner les meilleurs poèmes jamais écrits. Alors, des questions comme « Comment est-il possible que ce poème-ci ou ce poème-là a été omis ? » ou « Pourquoi cette époque est sous-représentée ?» ou bien ”Où sont toutes les écrivaines ? » sont attendues et je ne peux leur répondre qu’en soulignant que les poètes et leurs poèmes énumérés ci-dessous sont choisis exclusivement dans l’optique de mes propres goûts et mes propres expériences et que, quand je les ai découverts, j’y ai trouvé une qualité qui me touchait.
Cela dit, je veux bien faire comprendre que je ne suis pas un relativiste esthétique et je crois, avec fermeté, à la qualité absolue de chacune de ces œuvres.
Alors, quel est le but de cette anthologie, si ce n’est de servir de carte à travers le vaste et merveilleux paysage qui constitue la poésie française. Là, il y a beaucoup de grandes routes et voies secondaires qui n’y sont pas tracées et j’espère, de tout mon cœur, que le lecteur curieux, en passant l’un des sentiers les plus balisés, se sentira inspiré par son amour inéluctable pour la poésie d’y divaguer et de voir où le chemin le conduit.
Vous pouvez accéder aux poèmes listés en cliquant sur les noms de leurs auteurs respectifs. Si vous trouvez quelques erreurs ou incohérences où que ce soit, faites-moi savoir s’il vous plaît en écrivant un courriel à [email protected] pour que je puisse les corriger.
Bonne lecture !
- Ni vous sans moi
- Complainte
- Mort de Rutebeuf
Eustache Deschamps (1345-1404)
- Souhaits du jour de l’an
- Ballade de Paris
- Ballade sur la mort Du Guesclin
- Le Temps a laissé son manteau
- Les fourriers d’été sont venus
- Que me conseillez-vous, mon cœur?
- Prenez tôt ce baiser
François Villon (ca. 1431-1463)
- Ballade des dames du temps jadis
- Ballade des pendus
- Le Petit Testament
Marguerite de Navarre (1492-1549)
- Mon seul Sauveur
- Plus ne suis ce que j’ai éte
- Dedans Paris, ville jolie
- A son ami lion
- Au Roi pour le délivrer de prison
- De s’amie bien belle
Pernette du Guillet (1520-1545)
- Qui dira ma robe fourrée
- Je mesurais, pas à pas, et la plaine
- En contemplation de dame Louise Labé
- Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage
- Vu le soin ménager dont travaillé je suis
- D’un vanneur de blé, aux vents
- Baiser
- Si notre vie n’est qu’une journée
- La Complainte du désespére
- Tant que mes yeux pourront larmes épandre
- Oh! si j’étais en ce beau sein ravie
- On voit mourir toute chose animée
- Mignonne, allons voir si la rose
- De l’Election de son sepulchre
- Amour me tue, et si je ne veux dire
- Comme un chevreuil , quand le printemps détruit
- Stances de la Fontaine d’Hélène
- O Fontaine Bellerie
- Le Ver luisant de nuit
- Avril
- A s’amie
Guillaume du Bartas (1544-1590)
- La Semaine, ou, la Création du monde
- Élégie sur la mort de Ronsard
- Des Juives: Pauvres filles de Sion…
Philippe Desportes (1546-1606)
- A pas lents et tardifs tout seul je me promène
- Las! Que nous sommes misérables
- Rosette, pour un peu d’absence
- Contre une nuit trop claire
- Cette fontaine est froide, et son eau doux-coulante
- Vous qui pillez l’émail de ces couleurs
- L’Hiver
- Méditation et prière
- Consolation à Mademoiselle de Saint-Germain
- Préparatif à la mort
- Les Tragiques
François de Malherbe (1555-1628)
- À M. Le cardinal de Richelieu
- Epigramme sur la mort
- Enfin ma patience, et les soins que j’ai pris
- Consolation à M. Du Périer sur la mort de sa fille
- Prière pour le Roi Henri le Grand
- Sus, debout la merveille des belles
- Qui sont, qui sont ceux-là dont le cœur idolâtre
- Si j’avais comme vous, mignardes colombelles
- Ne vous étonnez point si mon esprit, qui passe
- N’est-ce donc pas assez que je sois tout en flamme
- Épitaphe
- Mon âme, il faut partir. Ma vigeur est passée
Honorat de Bueil de Racan (1589-1670)
- Stances sur la retraite
- La Venue du printemps
- La Solitude
- Le Matin
- Et la mer et l’amour ont l’amer pour partage
- Le Promenoir des deux amants
- Stances à la Marquise Duparc
Jean de La Fontaine (1621-1695)
- La Montagne qui accouche
- La Cigale et La Fourmi
- Les Animaux malades de la peste
- La Grenouille qui veut se faire aussi grosse que le bœuf
- Le Corbeau et le Renard
- Discours à Madame de La Sablière
- Le Siècle de Louis-le-Grand
- Le Bûcheron et la Mort
- Satire II
- Satire VIII
- Satire XI
- Art Poétique
- Le Lutrin
- A Madame du Châtelet
- Poème sur le désastre de Lisbonne
- Le Mondain
Jean-François Ducis (1733-1816)
- Stances
- Les Jardins
- Chant de Suzanne au bain
- L’Âge d’or de l’avenir
- Le Mont des Oliviers
- La Maison du berger
- Moïse
- Le Cor
Alphonse de Lamartine (1790-1869)
- Le Lac
- Le Désert, ou l’immatérialité de Dieu
- Le Soir
- Le Papillon
- Ce siècle avait deux ans
- Les Djinns
- Sara la baigneuse
- Rêverie
- Saison des semailles. Le soir
- À la belle impérieuse
- Dans l’alcôve sombre
- Hier au soir
- L’Aurore s’allume
- Soleils couchants
- À Villequier
- La Légende des siècles
- La Fin de Satan
- Dieu
- Chœur d’amour
- El Desdichado
- Vers dorés
- La Nuit de mai
- A George Sand – I
- A George Sand – IV
- Souvenir
- Quand à peine un nuage
- La Source
- Le Nazaréen
- Midi
Charles Baudelaire (1821-1867)
- La Chevelure
- Invitation au voyage
- Élévation
- La Vie antérieure
- L’Homme et la mer
- Parfum exotique
- Spleen IV
- Paysage
- L’Amour du mensonge
- Recueillement
Théodore de Banville (1823-1891)
- A Adolphe Gaïffe
- A ma mère
- A Théophile Gautier
- Le Long du quai
- Ah ! le cours de mes ans
- L’Idéal
- Les Yeux
José Maria de Herédia (1842-1905)
- La Vie des morts
- La Mort de l’aigle
- Antoine et Cléopâtre
- La Flûte
- Brise marine
- Aux montagnes divines
- La Naissance d’Aphrodité
- Le Chevrier
- Les Conquerants
- À une jeune fille
- Berceuse
- École buissonnière
- L’Orgue
- Un immense désespoir
- Testament
- Les Fenêtres
- L’Azur
- Brise marine
- L’Après-midi d’un faune
- La Bonne Chanson – I
- Chanson d’automne
- Marine
- Es-tu brune ou blonde?
- Mon rêve familier
- Clair de lune
- La Lune blanche
- Au vieux Roscoff
- Vieux quais
- Je songe aux ciels marins
- Quand reviendra l’automne avec les feuilles mortes
- Je me compare aux morts, à la source tarie.
- Ô mer immense…
- Ne dites pas : la vie est un joyeux festin
- Je rêve de vers doux…
- Ton souvenir
- Veillée d’avril
- L’Hiver qui vient
- Dans la rue
Charles Van Lerberghe (1861-1907)
- Le Seigneur a dit à son enfant
Francis Viélé-Griffin (1864-1937)
- Octobre
- Étire-toi…
- Ne croyez pas…
- Vœu
- Nocturne
- Il est un port
- J’ai fleuri l’ombre odorante
- Si j’ai parlé…
- Vieille marine
- J’aime l’âne
- Prière pour être simple
- Prière pour aller au paradis avec les ânes
- Prière pour louer dieu
- Il va neiger…
- Introït (de La Messe là-bas)
- Brangues
- Palme
- Au Platane
- Les Pas
- Ébauche d’un serpent
- Le Cimetière marin
- La Jeune Parque
- Présentation de la Beauce à Notre-Dame de Chartres
- La Tapisserie de sainte Geneviève et de Jeanne d’Arc
- Éve
- Le Sablier
- Villonelle
Guillaume Apollinaire (1880-1918)
- Fête
- Aubade chantée à Laetare un an passé
- Zone
- Les colchiques
- Mourmelon-le Grand, le 6 avril 1915
- Marie
- La chanson du mal-aimé
- Si je mourais là-bas
- Scopolamine
- Hommage à la vie
- Voyageur, voyageur
- San Bernardino
- Les Pâques à New York
- Hélène
- Le désir de chair est désir de la mort
- Ce que m’a dit la minute
- Odile
- Et un sourire
- Comprenne qui voudra
- Elsa au miroir
- Les Yeux d’Elsa
- Richard II Quarante
- Il n’y a pas d’amour heureux
- L’Âme du boulanger
- Mars
- La Seine a rencontré Paris
- Barbara
- Être ange c’est étrange
- Des Choses et des gens qu’on rencontre en se promenant loin
- Comme par miracle
- L’Amphion
- La grand-mère voltairienne et son petit-fils qui ne l’était pas
- Je crains pas ça tellment
- Viellir
- Les Souffles
- Abandon
- Sagesse
- Pour détruire un jour d’été
- Un grand vol de colombes
- Au lac bleu de tes veines
- Les limites de l’amour
- En guise de fête
- Le tombeau des rois
- Terre originelle
- Le Déserteur
- Je voudrais pas crever
- Les Fusillés de Châteaubriant
- Rochefort-sur-Loire
- Passant, ce sont des mots…
- Les Flambeaux
- La Lumière, changée
- Je vous légue
- Ici, toujours ici
- Le Myrte
Charles Le Quintrec (1926-2008)
- Seigneur, qui tant m’aidez à vivre
- Il me souvient du vieux pays
- Testament
- Je redeviens enfant
- On s’en vient seul
- Même si tout s’arrêtait là
- Ceux qui dans leur chair s’inscrivent
- Pour une morale
- Histoire contemporaine